Onze ans après les odieux massacres du stade du 28 septembre, les victimes et l’opinion publique nationale et internationale attendent toujours un procès. Et cette attente commence à agacer notamment au niveau international. En tout cas, c’est ce qui ressort du communiqué conjoint que la France, les Etats-Unis et l’Union européenne via leurs représentations diplomatiques respectives en Guinée. A trois jours de l’anniversaire de ces événements qui avaient entrainé la mort d’au moins 157 personnes et le viol d”une centaine femmes, les trois chancelleries exhorte le Gouvernement guinéen à “tenir un procès dans les plus brefs délais afin que les responsables de ce crime odieux répondent de leurs actes devant un tribunal“.
La France, les Etats-Unis et l’Union européenne estiment en effet que le fait pour les autorités guinéennes d’aider à rendre justice dans ce dossier et dans tous les autres dossiers relatif à des violences politiques, démontrera l’engagement du gouvernement guinéen à “promouvoir la paix, à rejeter toutes les formes de violence et à défendre l’Etat de droit“.
Ledjely.com