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POLÉMIQUE AUTOUR DE LA SUBVENTION DU CARBURANT : Diakaria Koulibaly répond à Dr Ousmane Kaba

Au cours d’une récente sortie, Dr Ousmane Kaba, économiste et président du Parti des démocrates pour l’espoir (PADES), a indiqué que la subvention du carburant en Guinée est une « moyenne value », estimant que le gouvernement ne subventionne pratiquement pas le produits pétroliers. Une affirmation qui avait fait grand bruit alors que le gouvernement guinéen s’apprête à réajuster le prix du carburant à la pompe. Invité ce lundi 31 mai 2021 dans l’émission Mirador diffusé sur les antennes de FIM FM, le ministre des Hydrocarbures a répondu à l’ancien ministre de l’Économie, des Finances et du Plan.

Dans son intervention, Diakaria Koulibaly a tenu à préciser que « quand on dit manque à gagner, économiquement, s’il n’est pas récupéré par un système de récupération, c’est une perte ». « Quand on parle de moyenne value, il faut comprendre ce que ça veut dire ! [Par exemple], quand vous achetez une voiture à 12 000 francs pour [votre femme] et qu’elle dit qu’elle n’en veut pas, il faut aller [la] revendre. [Si] vous revendez à dix milles, vous avez une moyenne value. C’est une perte ! Donc, quand Dr Ousmane Kaba parle de moyenne value fiscale, ce n’est autre chose que ce qu’on a encaissé que prévu. Le jargon diffère d’un domaine à un autre. Le comptable, lui, va dire moyenne value sur session actif immobilisé, le fiscaliste va dire déficit sur les recettes fiscales. On est en train de dire la même chose. Ne tombons pas dans la thématique », a déclaré le ministre des Hydrocarbures.

Poursuivant, Diakaria Koulibaly est revenu sur la « subvention fiscale ». « On était dans une situation au mois de mars [où] au calcul réel, on aurait pu vendre — comme les autres pays voisins — à 11 000 ou 12 000 francs guinéens. Mais optionnellement, puisqu’on est dans un pays où il faut prendre aussi la pesanteur sociale, le gouvernement a dit qu’au lieu de [vendre le litre à] 11 000 francs pour des questions sociales et religieuses, acceptons momentanément de vendre [le litre] à 9 000 francs. Donc, sur les recettes, il va y avoir un déficit de 2 000 francs de par litre. Le consommateur gardera sur lui les 2 000 francs. C’est ces 2000 qu’on appelle bonification des dépenses », a-t-il expliqué.

Ali Mohamed Nasterlin

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