A l’occasion de la journée internationale de la jeune fille célébrée le 11 octobre de chaque année, l’Organisation au secours des personnes handicapées de Guinée (OSH-Guinée) en partenariat avec Plan International Guinée a simulé une prise de fonction en faveur des jeunes filles au sein de certaines institutions basées dans la capital Conakry dont Catholic Relief Services (CRS). Pour cette journée du 12 octobre, organisée sous le thème des Nations unies ‘‘Génération numérique, notre génération’’ c’est Fanta Kaba Dioubaté, du club ‘‘Havre de paix des jeunes filles de Guinée’’ qui a joué le rôle de la représentante résidente de CRS Guinée.
Simulant cette fonction pour quelques minutes, Fanta Kaba Dioubaté a profité de l’occasion pour faire un plaidoyer pour la promotion et le renforcement de l’éducation de la jeune fille dans l’utilisation de l’outil informatique et de l’internet, « il demeure important de former et éduquer la jeune fille sur l’utilisation positive de l’internet. Nous jeunes filles, avons besoin de nous sentir en sécurité » dit-elle.
Après cette étape du plaidoyer, la représentante résidente du CRS en Guinée, Gladys Archange a tenu à encourager les jeunes filles à se lancer dans les études des sciences. Dont, estime-t-elle, jusque-là était réservée aux jeunes garçons, « démystifions ces clichés qui veulent que la science soit l’affaire des garçons. Dès l’enfance, encourageons nos filles à se lancer dans la technologie » dénonce dame Gladys.
Prenant la parole, Massoud Barry, présidente de OSH Guinée,
a indiqué que cette simulation de responsabiliser les filles à la tête de ces instituions leurs permets de mesurer les défis et les enjeux du futur pour leurs bien être.
Par ailleurs, elle indique également que le numérique et les réseaux sociaux s’ils sont mal utilisés peuvent être des facteurs d’harcèlement et de nuisance pour l’épanouissement de la jeune fille.
A Plan International Guinée, c’est Curtis Billyana, membre du club ‘‘ELLES’’ qui a remplacé momentanément Johnson Bien-aimé, Directeur pays de l’institution.
Après une brève passation, Curtis Billyana a fait savoir dans son discours que les « filles d’aujourd’hui peuvent être dans le futur des femmes dynamiques et capables de rivaliser les hommes ».
A noter que ces simulations ont été organisées dans le cadre du projet ‘‘Take Over’’ initié depuis 2019.
Elisabeth Zézé Guilavogui