Nous le disions précédemment, le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation était face aux membres du Conseil national de la Transition (CNT), ce lundi 19 décembre 2022, pour défendre le budget alloué à son département au compte de l’exercice 2023. Si comme on le disait précédemment, sur certaines prévisions, le ministre Mory Condé n’a pas obtenu ce qu’il espérait, par contre sur d’autres, son plaidoyer a payé. C’est le cas en particulier de la ligne intitulée ‘’Bien et services’’ de laquelle relève le retour à l’ordre constitutionnel.
Est-ce la preuve de la bonne foi des autorités quant au retour à l’ordre constitutionnel. En tout cas, si au titre de la Loi des finances rectificative (LFR 2022), les dépenses des ‘’Biens et services’’ se chiffraient à 115 290 717 000 GNF, celles-ci passent à 434 722 517 000 GNF, au titre de la Loi des finances initiale (LFI 2023). Soit une hausse de 319 431 800 000 GNF. Autrement, une augmentation de l’ordre de 277,06%.
Selon le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, cette augmentation est due essentiellement à la prévision des dépenses d’organisation des futures élections pour un montant de 400 000 000 000 GNF. Tout en précisant que ce budget intègre tout ce qui concerne le retour à l’ordre constitutionnel. Mory Condé donnant l’exemple du dialogue politique, explique : « par rapport à ce dialogue politique, il y a des moyens que nous dégageons pour pouvoir faire face à tout ce qui est lié par exemple à la location des salles ».
N’Famoussa Siby