Le dossier portant sur le viol que l’on accuse l’artiste Ans-T Crazy d’avoir commis sur une fille de 15 ans, progresse finalement. Si la victime avait menacé de se suicider au cas où l’affaire était rendue publique, elle a néanmoins fini par se faire examiner par un médecin légiste. Lequel confirme la thèse du viol et de l’avortement.
Le manager de l’artiste Ansoumane Traoré alias Ans-T Crazy s’évertue à réfuter les accusations contre son poulain. Mais il faut dire que les éléments contre l’artiste commencent à s’agréger. En tout cas, ce jeudi, intervenant chez nos confères d’Espace FM, Pr. Hassane Bah, médecin légiste a confirmé la thèse du viol et celle de l’avortement subis par la victime.
Pr. Bah dit avoir reçu la fille pour des fins d’examen sur la réquisition de la police de Yimbayah, dans la commune de Matoto. Et de ses examens, il conclut notamment que « la fille avait eu la défloraison depuis et elle entretenait des relations ». Par ailleurs, poursuit-il : « Il y a eu également des signes qu’on a constatés qui s’apparentent à un avortement ».
Disant n’avoir pas fait le constat de « légion au niveau du col de l’utérus », Pr. Hassane Bah suggère que cette absence pourrait être consécutive à « l’utilisation des médicaments qui sont bien connus aujourd’hui et que certains utilisent pour l’avortement ». Par contre, au sujet de l’avortement, son diagnostic est sans équivoque : « Nous confirmons les signes qui sont en rapport avec un avortement récent ». Mais, « elle ne présentait pas ces complications, elle n’avait pas de signe hémorragique et tous les éléments en rapport avec le saignement. Elle ne présentait rien de tout ça », dit le médecin.
Fodé Soumah