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Pour Blaise Goumou, rien ne justifiait la descente de la garde présidentielle au stade

L’interrogatoire du colonel Blaise Goumou, ex-officier des services spéciaux, de la lutte contre la drogue et les crimes organisés, se poursuit devant le tribunal criminel de Dixinn, délocalisé dans les locaux de la Cour d’appel de Conakry. Après avoir répondu aux questions du parquet et des avocats de la partie civile, il est depuis ce mercredi 1er février face aux avocats de la défense. Accusé entre autres, de meurtre, viole, vol en main armée et non-assistance de personnes en dangers, il nie les faits en bloc et met en cause les ex-membres de la garde présidentielle de l’ancien président de la Transition, Moussa Dadis Camara. D’ailleurs, il répète sans cesse que du procès, les militaires devraient tirer comme enseignement qu’ils n’ont pas à être impliqués dans le maintien de l’ordre.  

De fait, aux yeux de Blaise Goumou, le 28 septembre n’a été que la conséquence d’une entorse à un principe qu’il pense sacré. Celui qui interdit les forces de défense à jouer le rôle de maintien d’ordre. Il en résulte qu’il ne comprend les raisons de la présence des bérets rouges de la garde présidentielle sous le règne de Moussa Dadis Camara au stade du 28 septembre. « Ce lieu (stade, ndlr) était diamétralement opposé à la présidence, aucune institution de la République n’était en ce moment menacée, aucun membre du gouvernement n’était menacé, la présidence non plus, les bonnes femmes de Conakry étaient en train de faire leur marché dans les différents marchés de Conakry », fait-il remarquer. Puis, s’interroge-t-il : « Pourquoi la garde présidentielle est-elle allée au stade ce jour » ?

Pour lui, il s’agit là d’un dysfonctionnement que l’on constate très souvent. Mais il espère qu’avec le verdict que rendra le tribunal criminel qui juge les massacres du 28 septembre, l’armée aura compris qu’elle ne doit pas se laisser impliquer dans la gestion d’une manifestation politique.

Aminata Camara

 

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