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Le gouvernement guinéen et l’UNICEF lancent une application de gestion coordonnée des informations liées à la protection de l’enfance

La Guinée, à l’instar des autres pays africains, a célébré ce vendredi 16 juin, la journée de l’Enfant africain, autour du thème : « Les droits de l’enfant dans l’environnement numérique ». Une occasion que le ministère de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables, en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) a mise à profit pour présenter son application CPIMS+PRIMERO, un système Open Source qui permet de gérer les informations se rapportant à la protection de l’enfant. La cérémonie organisée dans un hôtel de la place a connu la présence de la ministre de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables, du Représentant de l’UNICEF en Guinée et bien d’autres personnalités de marque.

CPIMS+PRIMERO est un processus numérique utilisé sur un navigateur qui prend en charge la protection de l’enfant et fournit des fonctionnalités sécurisées de suivi et réunification familiale, de gestion de cas et de surveillance des incidents. « Il reste un outil qui donne aux travailleurs de la protection de l’enfance, un moyen simple de surveiller leur travail quotidien, de programmer et de gérer les activités, de générer des statistiques et de produire des rapports basés sur les évidences », assure Akoye Hector Guilavogui, le Directeur national de l’enfance.

Sur une liste de six pays ouest-africains, la Guinée a le mérite d’être le premier d’entre eux à finaliser la digitalisation de cette application. Si son lancement est une étape à saluer et dont il faut se réjouir, Akoye Hector Guilavogui tient néanmoins à souligner les défis qu’il convient de relever : « Il s’agit en termes de défi d’aboutir à une couverture nationale en matière de suivi des informations relatives aux privations et violations à l’encontre des enfants ».

La nouvelle application est ainsi un partenaire efficace qui va permettre d’atteindre les objectifs ci-dessus énumérés par le Directeur national de l’enfance. En effet, il s’agit d’un logiciel qui prend en charge plusieurs modules indépendants tels que le CPIMS+ (Child Protection Information Management System Plus)), le GBCIMS (système de gestion de l’information liée aux violences basées sur le genre) et le MRMIMS+ (Monitoring and Reporting Mechanism). Des outils qui pourront, selon le Représentant de l’UNICEF en Guinée, aider à faire face aux menaces d’ordre sécuritaire, sanitaire et de développement pour les enfants.  « L’enfance est une période cruciale de la vie, où chaque enfant mérite d’être protégé. La violence, I ‘exploitation, la pauvreté, les conflits armés, les déplacements forcés et les discriminations continuent de menacer leur bien-être. Nous devons investir dans des systèmes de protection sociale solides qui soutiennent les familles et permettent aux enfants de réaliser pleinement leur potentiel », plaide Félix Ackebo. Le Représentant de l’UNICEF réitère dans la foulée l’engagement de son institution à « accompagner le gouvernement guinéen dans sa vision de renforcer les services de protection pour tous les enfants de Guinée, sans aucune forme de discrimination ». Il rappelle d’ailleurs que l’UNICEF a travaillé en étroite collaboration avec le ministère de l’Enfance pour mettre en place une équipe de travail dédiée à la gestion des cas liés à la protection de I ‘enfance. « L’UNICEF a également formé les travailleurs sociaux, les ONG, les associations et le ministère à l’utilisation de l’outil CPIMS+ », ajoute-t-il.

Pour sa part, la Ministre de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables, Aïcha Nanette Conté, note que la nouvelle application cadre parfaitement avec la vision de son département qui est d’engager des processus de mise en place des systèmes solides et sécurisés pour prévenir et répondre aux violations des droits fondamentaux des enfants. « Le CPIMS représente dans ce cadre une application de pointe pouvant nous permettre de mieux suivre les cas de violence et d’abus, d’enregistrer les interventions et les services fournis, de coordonner les actions des différents acteurs impliqués et de faciliter le partage d’informations sécurisées et confidentielles entre les agences et institutions concernées », souligne-t-elle.

Pour terminer, elle exhorte tous les acteurs à une synergie dans les interventions et à des actions concrètes, au-delà des intentions. « Je tiens à souligner que la réussite de cette application dépendra de notre engagement collectif à soutenir son utilisation de manière régulière et systématique ».

Il faut rappeler que la journée de l’enfant africain célébrée chaque 16 juin en Afrique, tire son origine du massacre tragique des centaines d’enfants lors d’une marche pour leurs droits à Soweto en Afrique du Sud. Elle a été instituée en 1991 par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’OUA en mémoire du soulèvement étudiant du 16 juin 1976 à Soweto, en Afrique du Sud.

Aliou Nasta

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