Entre les autorités guinéennes et les membres du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), la guéguerre se poursuit. En témoigne le procès intenté par ces derniers contre le ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Alphonse Charles Wright. Procès qui se poursuivra devant la Cour d’appel, après que les activistes du mouvement citoyen de faire appel du verdict rendu hier par le tribunal de première instance de Dixinn, qui se déclarait incompétent. En témoignent aussi les restrictions qui continuent d’être imposées à Foniké Menguè et Cie.
Ainsi, nous apprend-on, la semaine dernière, on avait failli empêcher le coordinateur national du mouvement de sortir du pays, alors même qu’aucune restriction ne lui est formellement signifiée. Si à coup de menaces, Foniké Menguè avait finalement pu voyager, Billo Bah, lui, n’a pas eu cette chance. Arrivé ce matin à l’aéroport international Ahmed Sékou Touré de Gbessia, son passeport a été tout bonnement confisqué. N’y comprenant rien, il appelle tour à tour, le procureur de la république près le TPI de Dixinn et le procureur général près la Cour d’appel de Conakry pour comprendre. Mais en fin de compte, il n’obtient aucune explication qui vaille. Las d’attendre, il rentre à la maison, après avoir vainement cherché à récupérer son document de voyage.
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