A l’issue de son séjour de travail en Guinée de 72 heures en Guinée, le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Ousmane Diagana, était ce mardi devant la presse nationale afin notamment de livrer le bilan de son passage.
Expliquant les raisons de son séjour en Guinée, M. Diagana a indiqué : « Nous avons, suite à une pause depuis les événements du mois de septembre 2021, fait une évaluation pour voir dans quel contexte reprendre de façon intégrale nos partenariats avec la Guinée. Ce travail a été fait par les techniciens de la banque mondiale. L’autre objectif, (c’était) de pouvoir échanger avec les ministres sectoriels et tous les responsables qui sont impliqués dans la gestion de notre organisation, (afin) de faire en sorte que cette organisation ait des résultats rapides »
A l’occasion, il a révélé que la crise institutionnelle à laquelle la Guinée fait face suite au coup d’Etat qui a renversé Alpha Condé, ne peut pas amener son institution à rompre avec le pays. « Pour ce qui concerne les pays africains, même s’il y’a des périodes de crises institutionnelles, la Banque mondiale ne peut pas quitter le pays, parce que sa mission est d’abord orientée vers les populations. Donc, quel que soit le contexte, surtout dans ce contexte de crises multiples, la Banque mondiale ne peut pas quitter. Nous travaillons en toute intelligence avec les populations, nous faisons en sorte qu’on puisse remonter de la base vers le sommet. Nous avons un bureau à Conakry », a expliqué le vice-président de la Banque mondiale.
Fodé Soumah