Le corps d’une femme âgée d’une quarantaine d’années, a été retrouvé ce lundi 21 août 2023, au fond d’un puits. La découverte a eu lieu précisément au quartier Kérédou, secteur Sölöntö. La défunte qui se plaignait de maux de ventre avait subitement disparu de la maison, avant la découverte macabre de ce lundi.
C’est donc à la suite d’intenses recherches que le corps de feue Aminata N’diaye Yombouno a été retrouvé. Encore sous le choc, la sœur de la défunte explique pourtant qu’on semblait avoir réussi à traiter les douleurs abdominales dont se plaignait sa sœur. Mais que cette dernière trainait d’autres symptômes. Surtout, elle restait préoccupée par l’ampleur des dépenses que nécessitaient ses soins. C’est notamment le sujet de leur toute dernière discussion, le dimanche soir. « Elle m’a dit que sa vie était perturbée et qu’elle avait pitié de moi. Vu les dépenses que je faisais pour ses soins. Après ces propos, je l’ai fait asseoir et je suis allée chercher son médecin traitant. A mon retour, je ne l’ai plus trouvé sur place. Du coup, on s’est mis à sa recherche toute la nuit. Comme on ne la retrouvait pas, je suis allée informer le chef de quartier », confie Saran Yombouno.
Cependant, c’est la même famille qui a fini par retrouver le corps de feue Aminata N’diaye Yombouno. Certes, après avoir été alerté, le chef de quartier se référant à sa hiérarchie, avait fait en sorte qu’une déclaration officielle soit rendue au sujet de la disparition de la dame. « Trente minute après cette déclaration, c’est la même famille qui m’appelle pour me dire qu’elle a retrouvé le corps mais cette fois-ci dans un puits », admet Kémoko Camara.
Le corps remonté du puits a été soumis à l’analyse de Dr. Dr. Siaka Doukouré médecin de constat à l’hôpital préfectoral. « Il n’y a aucune trace corporelle qui note qu’elle a été attaquée ou qu’on lui administré un poison. Tous les organes sont normaux. Nous concluons que c’est une mort par asphyxie », déclare ce dernier.
Ce verdict rendu, le corps de feue Aminata N’diaye Yombouno a été remis à la famille pour inhumation.
Niouma Lazare Kamano, correspondant régional pour ledjely.com