Le tribunal de première instance (TPI) de Dixinn prend tout le monde de court. Alors que tout le monde prédisait la sortie de prison de notre confrère, Sékou Jamal Pendessa, à l’issue de l’énonce du verdict de son procès, ce vendredi, le juge a fait tout à fait le contraire. Poursuivis pour des faits entre autres, de participation à une réunion non autorisée, participation délictueuse à un attroupement non armé, atteinte et menace de porter atteinte à l’ordre public et à la sécurité publique, le responsable du SPPG, écope finalement de 6 mois d’emprisonnement dont 3 avec sursis et du paiement d’une amende de 500 000 GNF.
La première conséquence de cette sentence demeurera en prison durant deux mois encore. Dans la mesure où des trois mois de prison ferme auxquels il a été condamné, il a déjà passé un en détention.
Si ce verdict a de quoi surprendre dans la mesure où tout le monde s’attendait à une libération qui conforterait la dynamique qui a conduit à la levée de la restriction de l’accès aux réseaux sociaux, on peut penser que Sékou Jamal Pendessa, lui-même, en arrivant ce matin au tribunal, était quelque peu optimiste. « L’heure de la vérité a sonné », avait-il scandé.
Aminata Camara