Les associations de la presse guinéenne ont répondu à l’invitation du Conseil National de la Transition ce jeudi 7 mars 2024 pour échanger sur la circulation des vidéos et photos obscènes sur les réseaux sociaux à travers WathsApp et Messenger.
Au sortir de la rencontre, le président de l’Association guinéenne de la presse en ligne (AGUIPEL) est revenu sur les différents points débattus au cours de la rencontre, non sans évoquer. « Nous avons dit que pour que la presse puisse jouer son rôle en cette période il faut qu’elle ait tous ses moyens (…) Il faut que les entreprises de presse qui sont brouillées recouvrent les moyens d’exister, ainsi elles pourront contribuer à sensibiliser ceux qui sont les auteurs ou qui font des partages des vidéos obscènes, puisque cela procède parfois de l’ignorance de la loi sur la Cybercriminalité. Pour que la presse puisse jouer pleinement son rôle dans cette lutte, il faut qu’elle existe et il y a une véritable menace existentielle aujourd’hui. Je pense que ce message a été entendu », assure Amadou Tham Camara.
Mory Dounoh, conseiller du CNT, rendant compte des raisons de cette rencontre la présente comme découlant la responsabilité de l’organe législatif de la Transition, dans le cadre de la cadre de la protection de la dignité humaine mais aussi des personnes. « Nous nous attendons à des propositions concrètes et éclairées qui vont nourrir la réflexion et nous aider à sortir des solutions (…) Les conclusions de cette rencontre vont nous aider à faire des recommandations pour la loi », explique-t-il
Prenant également part à la rencontre, le procureur général près la Cour d’Appel de Conakry, Fallou Doumbouya, rappelle quant à lui, que des enquêtes ont été ouvertes afin d’éradiquer ce fléau. « Nous attendons les résultats de ces enquêtes et nous allons donner une suite légale à ces enquêtes », promet-il.
Aminata Camara