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Délestage électrique : Bah Oury admet des difficultés de « ressources publiques »

Depuis début janvier, la Guinée vit un délestage électrique que les Guinéens croyaient avoir dépassé. Hélas, avec l’explosion du principal dépôt du carburant du pays, le 17 décembre 2023, le fameux tour-tour est de retour dans les mœurs des populations y compris celles de la capitale Conakry. Et la pression est telle qu’hier soir, veille du démarrage du jeûne de ramadan, des manifestations ont éclaté à Lambanyi, Matoto et même à Kindia pour exiger la desserte en courant électrique. Réagissant entre autres à cette crise ce matin chez nos confrères de RFI, le nouveau premier ministre admet l’ampleur du défi. D’autant que, admet Bah Oury, la crise coïncide avec un contexte caractérisé par des difficultés de « ressources publiques ».

Visiblement, le nouveau locataire du palais de la colombe n’a pas une bonne impression de la gestion actuelle d’Electricité de Guinée (EDG), l’entreprise publique de fourniture du courant électrique. En tout cas, à elle, Bah Oury impute une certaine responsabilité de la perturbation dans la desserte du courant dans les ménages. « C’est une réalité qui s’impose à nous du fait d’une situation au niveau du secteur de l’électricité c’est-à -dire la société EDG », indique-t-il au micro de RFI.

Mais un autre aspect qu’il met en exergue, c’est la rareté des ressources publiques. Le problème viendrait aussi du fait que la Guinée n’est pas aujourd’hui en mesure d’alimenter les groupes thermiques en mazout. « Il y a certes l’approvisionnement en mazout pour faire fonctionner les groupes thermiques, mais les ressources publiques pour acheter de manière régulière une quantité suffisante de carburant pour faire fonctionner des machines de ce point de vue il y’a des difficultés et nous essayons de chercher des voies et moyens de pallier à ces contingences qui affectent la vie des citoyens Guinéens », assure Amadou Oury Bah.

Du coup, pour l’heure, la seule option envisagée par les autorités, c’est le retour du bateau turc devant aider à fournir la capacité supplémentaire.

A préciser que ledit n’est pas encore arrivé à Conakry. C’est dire que les Guinéens devront encore patienter avant de voir la desserte s’améliorer.

N’Famoussa Siby 

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