Alors que la pénurie de carburant persiste depuis plusieurs jours, l’inquiétude gagne les citoyens. Sur le tronçon Madina–Lambanyi, via Taouyah, les tarifs des transports en commun connaissent déjà une légère hausse. Pendant ce temps, le gouvernement, resté silencieux face à cette crise, n’a annoncé aucune mesure d’accompagnement ni d’ajustement officiel des prix.
En empruntant ce trajet ce mercredi matin, notre reporter a fait un constat à bord d’un tricycle, dans lequel il s’est embarqué.
Assis derrière le volant de son tricycle, communément appelé Bonbonna, le conducteur fixe ses prix avant de prendre des passagers. Par exemple, le tronçon Madina–Kipé, auparavant à 5 000 FG, passe désormais à 7 500 FG. Kaporo : 10 000 FG. Dixinn–Taouyah : 5 000 FG au lieu de 2 500. Taouyah–Carrefour Kosa : 7 500 FG.
« Ce n’est pas de notre faute. Il n’y a pas de carburant, c’est difficile d’en trouver dans les stations-service. Celles qui en ont, il faut y passer des heures à attendre », explique le conducteur du Bonbonna.
Pendant ce temps, les véhicules se font rares dans la circulation. D’autres attendent en file devant certaines stations-service.
Nous y reviendrons
Balla Yombouno


