Les candidats guinéens au baccalauréat unique session 2021 ont entamé ce jeudi 22 juillet les épreuves sur toute l’étendue du territoire national. A N’Zérekoré, cette première journée n’a pas été facile pour certains candidats. C’est le cas au centre Mamadou Konaté où les autorités ont procédé au lancement des épreuves.
Dans ce centre qui reçoit des candidats en sciences sociales et franco-arabe, plusieurs élèves rencontrés se plaignent non seulement des sujets mais aussi de la sévérité des surveillants. « Les sujets qu’on nous a envoyés étaient vraiment difficiles. Les surveillants ne nous donnaient aucune occasion de communiquer entre nous », a confié Mamoudou Condé, candidat du franco-arabe.
Même son de cloche pour cet autre candidat qui apprécie cependant le fait qu’il n’y a pas eu de fraude. « Les surveillants et les délégués ont mis en application les instructions données par le ministre. On ne nous permettait même pas d’échanger entre nous. Aucun téléphone non plus n’était dans la salle. Vraiment ça n’a pas été chose facile », s’est plaint Norbert Kassa Chérif du profil Sciences sociales.
Si certains candidats qualifient des surveillants de méchants, cet élève de l’école Bethléem, candidat dans ce centre trouve normale l’attitude des surveillants. « Moi, je ne vais pas qualifier ces surveillants de mauvais parce qu’ils ont agit conformément aux principes. Ils ont joué leurs rôles. Et le sujet en français était abordable pour moi parce que, c’est un cours qu’on avait vu en classe », s’est réjoui Élie Pergame Kpoghomou.
S’agissant de la fuite de sujets rapportée dans certains centres, Élie Pergame dit n’avoir aucunement entendu parler de ça. « Dans notre centre, il n’y a pas eu de fuite de sujets », a-t-il indiqué.
Niouma Lazare Kamano, N’Zérékoré pour Ledjely.com