En dépit de sa dissolution par les autorités de la transition, le Font national pour la défense de la constitution (FNDC), invitait une nouvelle fois ses partisans à descendre dans la rue ce jeudi 20 septembre 2022, pour non seulement dénoncer l’unilatéralisme des autorités de la transition dans la conduite des affaires mais aussi demander le retour rapide à l’ordre constitutionnel.
Sur le terrain, à défaut du défilé d’une foule compacte dans la rue, le constat fait pas nos reporters révèle un impact sérieux sur les activités le long de la route le Prince. La circulation, elle aussi, est quasi inexistante.
A Cosa, vers la zone de Bantounka, le reporter du Djely a été témoin d’un face-à-face tendu entre les forces de l’ordre et les manifestants qui ont barricadé les routes et brûlé des pneus. Ils étaient à pierres contre gaz lacrymogènes.
Même situation à Bambéto, notamment en allant vers Hamdallaye. Il a même fallu à un moment donné apporter un supplément d’agents des forces de l’ordre dont les membres initialement déployés commençaient à être débordés par les jeunes qui n’entendaient plier.
Ambiance tout à fait différente le long de la corniche nord qui mène de Kipé à Lambanyi. De ce côté, aucune escarmouche, aucun attroupement. Pas non plus de pneus en feu. Seule la circulation, sans doute plus fluide que d’habitude, peut attester de l’anormalité de la journée.
Cette manifestation intervient à un moment où le médiateur de la CEDEAO en Guinée. Thomas Boni Yayi qui séjourne à Conakry dans le cadre de la relance du dialogue politique, crispé depuis un certain moment.
N’Famoussa Siby