« Toutes manifestations sur la voie publique, de nature à compromettre la quiétude sociale et l’exécution correcte des activités contenues dans le chronogramme de transition sont interdites pour l’instant jusqu’aux périodes de campagne électorale, ». C’est la décision que le CNRD avait prise le 15 mai 2022 contre les manifestations en Guinée. Et dans ce communiqué, il n’a nullement été précisé que c’est seulement dans les « axes qui donnent lieu à beaucoup de violences » que les manifestations sont interdites.
Or, chez nos confrères de Radio France Internationale (RFI), ce lundi 20 mars 2023, le ministre porte-parole du gouvernement assure que les manifestations ne sont pas interdites sur l’ensemble du territoire national. Selon lui, c’est seulement sur une partie du territoire, « notamment sur les axes qui donnent lieu à beaucoup de violences » qu’elles sont interdites.
Répondant également à la question portant sur la menace de dissolution qui planait sur les partis politiques, Ousmane Gaoual Diallo, contrairement à la déclaration du ministre Mory Condé du 17 février dernier, indique que cette menace n’a jamais existé. Il assure toutefois que si un parti politique ou une organisation quelconque agit au mépris des lois et aux dispositions, « il y a des sanctions qui sont prévues ».
Aliou Nasta