Cette année, il n’y a pas que les élèves qui ont été soumis à une évaluation. Les partis politiques aussi se sont frottés à l’exercice. Et comme au niveau de l’enseignement, les résultats que vient publier le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, révèlent des admis et d’autres dont le sort demeure flou. Ce dernier lot étant composé tout à la fois des partis dits « en contentieux », ceux dont les adresses sont erronées, ainsi que ceux n’ayant pas d’adresses.
Des 187 partis politiques officiellement agréés que compte le pays, les missions du ministère ont pu toucher 183. Les quatre restants dont le RPG-arc-en-ciel de l’ancien président « ont refusé de recevoir la mission », indique le ministère. Des partis ayant reçu la mission du département, 80 ont fourni les données qui étaient sollicités de leur part. Et visiblement, à leur niveau, aucune anomalie n’a été relevée. Dans cette catégorie, nous retrouverons les principales formations qui animent l’espace politique du pays dont l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), de Cellou Dalein Diallo, l’Union des forces républicaines (UFR) de Sidya Touré, le PEDN, de Lansana Kouyaté, le BL de Faya Millimono, le Model de Aliou Bah ou encore l’UDG de Mamadou Sylla.
Par contre, quelques 11 partis politiques se retrouvent classés dans le lot de ceux « en contentieux ». Le document publié par le ministère ne précisant toutefois ce qui se cache derrière le terme « contentieux ».
A l’intérieur d’une troisième catégorie, se retrouvent 48 partis politiques (annoncés, mais 43 listés) ayant fourni des adresses erronées. Dans ce lot, nous avons notamment l’UDIR de Boua Kouyaté.
Enfin, dans une dernière catégorie de laquelle relève Guinée pour la démocratie et l’équilibre (GDE) de l’honorable Aboubacar Soumah, sont rangés les partis sans adresses. Ils sont au nombre de 44.
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