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Nations unies : Faya Millimono approuve le discours de Mamadi Doumbouya

La sortie du colonel Mamadi Doumbouya à la 78ème session ordinaire des Nations unies, ce jeudi 21 septembre 2023, monopolise le débat politique en Guinée. Entre le souverainisme africain que le président de la Transition a fait valoir et son rejet des principes démocratiques, les acteurs politiques restent divisés sur le contenu du discours du patron du CNRD. Mais en ce qui le concerne, Dr. Faya Millimono, le leader du Bloc libéral (BL) partage plutôt les positions exprimées par le président de la Transition.

A la 78ème session des Nations unies, le colonel Mamadi Doumbouya s’est notamment érigé en défenseur des présidents putschistes en Afrique. Au-delà, il appelé la communauté internationale et sa partie occidentale en particulier à « laisser les africains décider de leur avenir ». Cette position du président de la Transition, relève plutôt, aux yeux de Faya Millimono, de la continuité de la doctrine qui a toujours été celle de la Guinée, depuis le vote du référendum du 28 septembre 1958. « Le choix qui a été celui de la Guinée le 28 septembre face à la proposition d’appartenir à la communauté franco-africaine, le choix d’être indépendant, souverain, la liberté de choisir ses partenaires en ne tenant pas compte de ce qu’autrui pense nous », souligne le patron du Bloc libéral.

Le colonel Mamadi Doumbouya a également appelé à repenser le modèle démocratique africain afin de l’adapter, selon lui, aux réalités africaines. Parce que, martèle-t-il, le modèle démocratique imposé à l’Afrique ne marche pas. « La greffe n’a pas pris », déclare-t-il notamment.  Une prise de position qui ulcère particulièrement au sein de la classe politique et de l’opinion publique. Faya Millimono appelle à dépassionner les débats. « Ce n’est pas seulement à l’adresse des Occidentaux…c’est une interpellation à l’égard de l’élite africaine elle-même (politique, intellectuelle) pour contextualiser les grands principes démocratiques », explique-t-il. Parce que, poursuit-il : « Un pays se construit sur des équilibres très fragiles. Il faut en tenir compte dans nos pays », poursuit-il.

Il y a aussi que le président de la Transition, tout au long de son discours d’une vingtaine de minutes, n’a à aucun moment abordé le chronogramme et le retour à l’ordre constitutionnel. Là aussi, le président du BL ne s’en offusque guère. « Je ne crois pas que ce soit à la tribune des Nations unies qu’il faille parler de chronogramme », estime-t-il.  « Ce qui est clair, en Guinée, c’est que les Guinéens savent qu’il y a un chronogramme dont la mise en œuvre est en cours », assure même Faya Millimono.

N’Famoussa Siby

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