Organisé par le ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, le Salon international du textile africain (SITA) a été lancé le mercredi à Conakry. Devant se tenir jusqu’au 11 novembre, il a été lancé par le premier ministre, Dr. Bernard Goumou. Avec un menu divers et varié, le salon implique la participation d’une quarantaine de pays africains.
Le Salon international du textile africain (SITA), à en croire le commissaire général, est l’expression d’une volonté politique de promouvoir le savoir-faire guinéen et africain. « En vue de créer localement une plus-value qui bénéficiera à nos artisans et à notre économie africaine. Le SITA est fier d’être à Conakry pour célébrer la créativité, l’innovation du génie africain au service du développement économique du continent », soulignait Abdoulaye Mossé.
‘’La labélisation dans la lutte contre le piratage dans l’industrie du textile africain’’, tel est le thème de l’édition qui se tient à Conakry. Une thématique qui « part du constat que toute la scène de valeur de la production textile dans nos pays est exposée à la destruction à cause de la contrefaçon, notamment appelé chez nous “Faré Yaré”. (…) Nos marchés sont aujourd’hui inondés par des produits contrefaits, entrainant des pertes énormes s’élevant à des millions de francs guinéens », selon le ministre de la Culture, Alpha Soumah.
« Si le salon permet l’organisation des parades, des défilés de mode, des formations et des conférences internationales, il est aussi un lieu de partage d’expériences et d’idées sur le métier d’artisans, de renforcer les liens d’amitié et de fraternité entre les fils et les filles de notre continent africain », estimait pour sa part, le premier ministre. Dr. Bernard Goumou qui invite en outre à « poser les jalons pour le développement et la promotion de l’artisanat africain afin de booster son décollage économique, social et scientifique ».
Aminata Camara