Entre la presse guinéenne et les autorités de la Transition, le temps de la détente ne semble pas se profiler à l’horizon. Loin de là. Déjà que nombre de médias sont soumis depuis des mois à des restrictions qui les empêchent d’émettre sur leurs fréquences respectives ou via bouquets de distribution d’images, il s’y ajoute que la Haute autorité de la communication (HAC) s’amuse à distribuer des sanctions à chaque fois qu’elle est saisie d’un supposé délit de la part d’un confrère. Ainsi, Habib Marouane Camara, Fondateur du site www.lerevelateur224.com et chroniqueur dans l’émission ‘’On refait le monde’’ sur Djoma TV, purge une sanction qui le prive de la presse pendant trois mois. Eh bien, depuis hier, l’y rejoint Mamoudou Babila Keïta, Directeur du site www.inquisiteur.org et chroniqueur à Hadafo Média.
Dans son cas, la sanction prise par le régulateur est de six mois de suspension de pratique du métier de journaliste. Suspension qui s’étend également à son site d’information. Cette sévère sanction résulte d’une plainte en diffamation dont l’ancien ministre de la Justice, Alphonse Charles Wright, a saisi l’institution que préside Boubacar Yacine Diallo.
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