En mars 2023, elle avait déjà subi la colère de manifestants. Mais cette fois, il n’y avait aucun contexte de ce type. Aucun prétexte à priori. L’acte inimaginable par les temps qui passent a été posé, nous dit-on, par Dr. Moïse Dioubaté, pédiatre à l’hôpital régional de Kankan. Pour le moment, difficile de cerner ses motivations. Même si certains le présentent comme un « malade mental ».
L’on nous rapporte que le médecin serait arrivé tout bonnement jusqu’au niveau du rond-point, avant de descendre de sa moto pour se diriger vers le portrait du chef de l’Etat sur lequel il met le feu. Mais presqu’instantanément, le coin a été envahi par une nuée d’hommes en uniforme lourdement armés.
Menuisiers et autorités administratives s’activeraient sur place pour remettre au plus vite une autre effigie du chef de l’Etat, espérant ainsi amoindrir l’effet de l’acte.
Quant à Dr. Moïse Dioubaté, on le présente comme un malade dont le problème mental sommeillait depuis longtemps. Mais que depuis un certain, de sa part, la crise se serait aggravée.
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