On vient de l’apprendre, le rapport d’évaluation des partis politiques par le ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation a rendu son verdict ce lundi 28 octobre 2024. Sur un total de 211 partis politiques évalués, 53 ont été dissous, 54 formations politiques suspendues, dont le PDG-RDA ; 37 partis non évalués.
En outre, 67 autres partis politiques dont le RPG arc-en-ciel, l’UFDG, le MoDeL, le PEDN sont sous observations pour une durée de 3 mois pour se mettre en règle.
Selon le département, la mise sous observation d’un parti politique pendant 3 mois fait suite au constat par le Ministère chargé de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD), lors de l’évaluation du dit parti, de l’un ou plusieurs des manquements ci -après :
- Non tenue du congrès du parti politique dans les délais, conformément aux statuts et règlement intérieur du parti ;
- Non fourniture ou fourniture partielle des relevés bancaires sur les 3 dernières années ;
- Fourniture partielle des états de comptabilité annuelle sur les 3 dernières années ; Les états de comptabilité annuelle doivent être conformes aux lois et règlements en vigueur en République de Guinée, être certifiés par un cabinet comptable agréé, et inclure : un Bilan, un Compte de Résultat, un Tableau des flux de Trésorerie et des notes annexes.
- Absence de preuves justificatives de paiement des cotisations des membres sur les années 2021, 2022 et 2023.
- Absence de preuves justificatives de paiement des cartes d’adhésion sur les années 2021, 2022 et 2023.
- Non déclaration des dons et legs reçus du parti politique, avec les montants et les donateurs, sur les années 2021, 2022 et 2023. Dans le cas où le parti politique n’a pas recours aux dons et legs, le parti se doit d’adresser au MATD une attestation sur l’honneur sur cet état.
- Non réalisation d’un inventaire annuel du patrimoine du parti. L’inventaire annuel doit être réalisé par un cabinet comptable agréé.
Après les médias ont serait tenté de dire que le CNRD et le gouvernement se dressent désormais contre les formations politiques.
N’Famoussa Siby